20 août 2012

La poutine du retour

Ça y est je suis de retour au bureau. Après 18 jours de « roadtrip » dans l’Ouest Américain et une journée pour faire-le-lavage, tondre-le-gazon et se-remettre-du-décalage, je dois dire que le retour au bureau se fait plutôt bien. Je n’ai pas tout oublié même si j’ai vraiment décrocher un max pendant le voyage.

J’ai souvent eu l’impression de revenir au bureau sans être vraiment partis. Cette fois-ci ce n’est pas le cas. On a toujours l’impression qu’il va se passer plein de chose en notre absence, les semaines de boulot étant généralement très bien remplies. Mais reste qu’au bout du compte les choses ne bougent pas si vites, c’est juste qu’il y a énormément de poutine au travers, c’est ça qui nous occupent, la poutine.

Évidemment l’idée c’est de la diminuer le plus possible, d’automatiser les tâches, les réponses, les actions, mais ce n’est pas toujours facile. Il y a de l’incompréhension et tous les cas spéciaux et enfin toutes ces petites étapes nécessaires à la prise de décision, une vérification ici, une mesure supplémentaire par-là, une consultation de l’autre côté…

Pour tout vous dire, c’est plutôt ça que je trouve lourd cette année. Le résumé des trois semaines je l’ai eu en une heure et demie ce matin. Depuis, je me tape la lecture des deux cents et quelques courriels de poutine qui ont jalonné les actions posées durant ces trois semaines. Je n’ai pas le choix, c’est mon job d’être au courant de la poutine – mais ça reste de la poutine, du babillage, du bruit au travers de l’information réellement importante et utile.

Il m’en reste encore plus de soixante-dix à lire et j’ai déjà plusieurs actions importante à mettre et route et à vérifier. Bon plusieurs, on parle de cinq ou six ici, de vraies tâches. Le reste c’est de la poutine…

.jpm

p.s Prochainement : Mon rapport de voyage !

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