25 sept. 2012

Les 48 heures du ministre Lisée

Cette semaine Jean-François Lisée publiait sur son blogue un compte rendu des premières 48 heures de son tout premier mandat de ministre.

Le texte est long mais fort intéressant. Il nous donne une juste mesure du travail de députer, des dossiers qu’il a à suivre, des transitions de gouvernement et de la taille de l’appareil gouvernemental, le tout sur un ton bon-enfant qui rend la lecture agréable.

Cela dit, mis à part la mise au jour de certains rouages de l’appareil gouvernemental que je ne connaissais point le texte m’a surtout surpris par l’ampleur du rôle confié à au nouveau ministre surtout que l’on n’a cessé de dire dans certains médias que Mme. Marois avait tassé M. Lisée dans un coin où il ne pourrait pas faire grand-chose, où il lui serait difficile de briller et donc, à court terme, de lui voler la vedette.

À mon sens, et à voir comment il a su brillement s’en tirer lors de ses premiers pas comme patron dans ses nouveaux ministères, Jean-François Lisée est un des ministres qui risque le plus de faire parler de lui en bien. Avec Montréal et la communauté anglophone, il peut marquer beaucoup de points et s’afficher comme un rassembleur capable de grandes choses. Du côté du commerce c’est moins évidant, mais il reste que s’il travaille bien de ce côté-là, il aura l’ensemble de la communauté d’affaire québécoise avec lui s’il en venait à briguer la direction du PQ.

Et puis bon, entre vous et moi, Pauline, elle est probablement bien compétente (malgré cette énorme faux-pas sur les impôts rétroactifs), mais peu de gens rêve d’avoir une belle-mère à la tête de l’État. Elle ne passe tout simplement pas.

.jpm

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