Cette semaine Jean-François Lisée publiait sur son blogue un compte rendu des premières 48 heures de son tout premier mandat de ministre.
Le
texte est long mais fort intéressant. Il nous donne une juste mesure du
travail de députer, des dossiers qu’il a à suivre, des transitions de
gouvernement et de la taille de l’appareil gouvernemental, le tout sur
un ton bon-enfant qui rend la lecture agréable.
Cela dit, mis à
part la mise au jour de certains rouages de l’appareil gouvernemental
que je ne connaissais point le texte m’a surtout surpris par l’ampleur
du rôle confié à au nouveau ministre surtout que l’on n’a cessé de dire
dans certains médias que Mme. Marois avait tassé M. Lisée dans un coin
où il ne pourrait pas faire grand-chose, où il lui serait difficile de
briller et donc, à court terme, de lui voler la vedette.
À mon
sens, et à voir comment il a su brillement s’en tirer lors de ses
premiers pas comme patron dans ses nouveaux ministères, Jean-François
Lisée est un des ministres qui risque le plus de faire parler de lui en
bien. Avec Montréal et la communauté anglophone, il peut marquer
beaucoup de points et s’afficher comme un rassembleur capable de grandes
choses. Du côté du commerce c’est moins évidant, mais il reste que s’il
travaille bien de ce côté-là, il aura l’ensemble de la communauté
d’affaire québécoise avec lui s’il en venait à briguer la direction du
PQ.
Et puis bon, entre vous et moi, Pauline, elle est
probablement bien compétente (malgré cette énorme faux-pas sur les
impôts rétroactifs), mais peu de gens rêve d’avoir une belle-mère à la
tête de l’État. Elle ne passe tout simplement pas.
.jpm
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