Dans mon récent billet sur le problème de logement à Attawapiskat je
m’insurgeais contre le manque de prise en main de gens de cette réserve
indienne. Pourquoi ne se bâtissent-ils pas de maisons demandais-je ?
Hé bien, mea culpa, s’était omettre un détail fort important : le fait que les amérindiens habitants sur des réserves canadiennes n’ont pas le droit de posséder leur maison…
Cette règle qui découle de la loi sur les Indiens (datant de 1880 et
revue en1951) leur enlève toute responsabilité. Ils sont subventionné
par l’État, ne paye pas de taxe ni d’impôt mais n’ont pas non-plus le
droit d’être propriétaire et son « confinés » à leur réserve.
Deux choses à ce sujet.
Un. Certes, ils sont pris dans une spirale infantilisante et sont
attaché à leur coin de pays, mais rien ne les empêchent de vivre
autrement en s’intégrant, en partie, à la communauté canadienne tout en
gardant leurs traditions. Les Chinois de Toronto ou Montréal réussissent
relativement bien à conjuguer les deux cultures – une visite dans
n’importe quel Chinatown d’Amérique du Nord convaincra à peu près tout
le monde. Et, des boulots saisonniers demandant peu de qualifications et
permettant de partir à la chasse le temps venu, il y en a en masse.
D’ailleurs, au-delà, des Chinatown et de travail saisonnier, il y a cet
excellent exemple de réussite qu’est le Village Huron à Québec où l’on
peut manger Amérindien dans un des restaurant les plus réputé de Québec
et où l’on peut avoir accès à une foule d’activités « traditionnelles »
offertes par les Hurons établis sur place. Ces derniers réussissent
ainsi à conserver leur mode de vie, à en vivre et en plus à le faire
découvrir !
Deux. Sans vouloir faire de parallèle trop boiteux, je tiens à souligner
que comme bien d’autre je pense que le manque de responsabilité que
l’on retrouve trop souvent dans la fonction publique nuit à celle-ci.
Comme certains penseurs de centre droite et autres de gauche efficace,
je crois qu’il serait avantageux pour tous de permettre une saine
compétition entre la fonction publique et le privé serait bénéfique.
L’expérience a été fait aux Etats-Unis et à Hull au niveau de la voirie
et chaque fois le succès a été indéniable. La voirie a été motivé, elle a
diminué ses coûts et a fini par battre le privé obligent celui-ci à
donner de meilleure conditions à ses employés et à fournir un service
aussi bon que celui du public. Seul un manque de volonté politique à
confiner ces expériences à ne rester que des expériences.
.jpm
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