Ça brasse tellement du côté politique au Québec ces jours-ci qu’on a
l’impression qu’il ne se passe plus rien à Ottawa. Et de toute façon si
on avait des nouvelles ce ne serait pas celles dont je vais vous parler.
Il y a quelques semaines, un ami dont la blonde est traductrice, m’a
informé comme ça au passage qu’Ottawa avait très largement diminué le
nombre de documents qu’il entendait traduire. Les traducteurs se
cherchent de la job partout parce que celle offerte par Ottawa depuis de
nombreuses années s’est sérieusement tarie depuis septembre dernier.
Puis comble du hasard, dans la même journée Radio-Canada annonçait qu’Ottawa venait de licencier tous les profs de langue seconde
(de français dans la plupart des cas donc) de la fonction publique.
Bien sûr il compte les remplacer – éventuellement – par des profs du
secteur privé qui coûtent moins cher, mais gageons que le remplacement
se fera tranquillement et à la demande seulement.
Bref du côté bilinguisme de l’État fédérale, on ne peut pas dire que les choses s’améliorent.
.jpm
p.s. Passez lire les quelques commentaires au bas de la dépêche de Radio-Canada, c’est toujours intéressant.
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