On apprenait hier que la ministre de la santé de l’Ontario, Deb Mattews, allait mettre de l’avant plusieurs réformes dans le système de santé ontarien – ces même réformes que l’on tarde à mettre en œuvre ici…
Plus de pouvoir aux hôpitaux, décentralisation de la gestion, tâche
accrue pour les médecins de famille et externalisation des soins.
Externalisation des soins? Oui, en fait, sans passé par le privé, la
ministre ontarienne veux éviter que les gens se rendent à l’hôpital si
ce n’est pas vraiment nécessaire. On parle donc de plus de cliniques
externes pour les petits bobos et même de salles d’opération spécialisé
où la légèreté d’une petite équipe spécialisé contribuerait à diminuer
les coûts et à accélérer le traitement des patients.
Mais il y a plus! Ils comptent également inverser le financement des
hôpitaux, un concept dont j’ai parlé à plusieurs reprises et qui fait
partie de la plateforme de la CAQ. Radio-Canada parle d’argent qui suit
le patient – c’est ça inverser le financement, plutôt que d’envoyer une
grosse enveloppe au début de l’année, l’hôpital reçoit des fonds au fur
et à mesure qu’elle traite ses patient, ce qui devrait forcer les
hôpitaux à devenir plus efficient. C’est d’ailleurs aussi ce qui est
appliqué en Suède avec un cadre encore plus intelligent (mon texte sur le sujet).
Et, ho, soit dit en passant, le budget de santé de l’Ontario gruge aussi
tout près de 50% du budget provinciale, qui au Québec, regroupe – je le
rappelle encore une fois – la santé et les services sociaux. Ainsi donc
contrairement à ce que laisse régulièrement croire la droite, nous ne
sommes pas pire que les autres, nous faisons face aux mêmes et nous
avons les mêmes solutions, le seul hic c’est que nous tardons à les
mettre en place.
.jpm
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