17 août 2011

Boston – New York : la suite

Voici – enfin – quelques notes supplémentaires sur mon voyage à Boston et New York.

Sur la religion… Je n’ai pas vue énormément de manifestations religieuses, par contre à Boston comme à New York et ce surtout près des grandes universités, j’ai remarqué des centres de lecture scientifique chrétienne (Christian Science Reading Center). Évidemment vous aurez compris que ces centres visent à promouvoir la « science » chrétienne, celle l’univers a 6000 ans et où les humains ont cohabités avec les dinosaures ! 

D’ailleurs tel qu’observé à Chicago, les musées « non-chrétiens » se font un point d’honneur de souligner les faits scientifiques entourant les découvertes relatives aux dinosaures et à l’histoire de la planète – j’ai pu l’observé à nouveau au musée de sciences de Boston. Notez que les autres expositions ne défendaient aucunement leur scientificité.

Sur le livre papier… Dans les trains, métros, parcs et autres places publiques que j’ai fréquenté durant ce périple, les téléphones intelligents étaient clairement la norme. Les gens les utilisent beaucoup, à toutes les sauces et en tout temps. Facebook, courriels, internet, jeux, lectures tout y passe. C’est vraiment en train de devenir l’outil qui fait tout. À la vue de ces nombreux téléphones, je m’attendais à voir un bon nombre de « liseuses » ou « ebook » mais je n’en n’ai vu que très peu, en fait un seul dans le T de Boston. Sinon, tout le monde est encore à la lecture papier.

C’est vrai, la chaîne de librairie Borders est en faillite (nous en avons d’ailleurs profité à New York), mais ce n’est pas parce que le livre papier disparaît c’est plutôt parce que Borders n’a pas su faire face à Amazon et aux nouvelles technologie de distribution. Je vous l’assure le livre papier est encore bien en selle.

Sur la santé… Les grandes villes sont polluantes et polluées. Cela dit, j’ai trouvé que New York s’était beaucoup amélioré. Plus propre, mois congestionné. Notez d’ailleurs que 8.5 millions de personnes prennent le métro chaque jours à NYC ! Mais ma remarque porte plutôt sur les vieux, ils m’ont semblés bien en forme à New York. Cela n’a rien de surprenant, dans le fond, toutes les études le disent, les gens vivant en ville sont généralement plus en forme parce qu’ils marchent beaucoup plus que les gens vivant en banlieue.

Sur l’Histoire… Une chose que tout le monde remarque aux États-Unis, c’est le nombre de places commémoratives qu’il y a. Un pont en l’honneur d’un tel, une place pour un autre, un monument pour les militaires de tel division lors de tel conflit, un autre pour souligner le lieu de naissance de tel autre général, gouverneur, écrivain, maire, grand orateur, femme d’idée et j’en passe. Les commémorations sont omniprésentes. L’Histoire américaine, aux États-Unis, est célébré. Ils peuvent bien rien connaître du reste du monde, le leur est tellement présent et chargé que le reste semble lointain et illusoire.

Cela dit, s’ils sont dans une certaine mesure, extrême dans cette célébration de leur histoire, ici nous aurions tout à gagner à faire des efforts pour améliorer la visibilité de la nôtre.

Tiens prenez le pont de Brooklyn, un très beau pont avec une histoire intéressante, facilement accessible et comportant des plaques expliquant sa construction et son histoire… Pourquoi ne pas faire de même avec le pont de Québec ? Son histoire est fascinante et la vue de Québec du centre du pont est imprenable…

Sur ce que l’on a chez-nous… Une dernière réflexion. Alors que je marchais sur le parc linéaire High-Line  dans Chelsea à New York (dont je recommande la visite d’ailleurs) je me disais que si j’avais un beau parc comme ça à côté de chez-moi je pourrais aller courir le matin et que ce serait génial. Mais le fait est que j’ai un beau parc à côté de chez-moi et que j’y cours quand même régulièrement – mais j’ai tendance à l’oublier et à négliger ce que j’ai à deux pas de la maison. Comme de quoi les voyages nous font également apprécier ce que l’on a.

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