24 févr. 2012

Si un jour je meurs

J’imagine que c’est l’âge, ou peut-être le fait d’avoir des enfants que je vois grandir et que je peux, maintenant qu’ils le font eux-mêmes, projeter dans le futur, mais je commence tranquillement à réaliser que je vais un jour mourir.

Ça ne me fait pas peur, je n’ai jamais eu peur de la mort, juste d’être gravement malade, d’être diminué, de ne pas pouvoir jouir de la vie…

Non, ce qui m’embête le plus de cette éventuelle disparition c’est surtout de ne pas être là pour la suite, de ne pas savoir ce qui va se passer après. Ça m’embête de savoir que je vais manquer tout ça.

L’humanité est une bibitte on ne peut plus intéressante, son histoire est absolument captivante. Et, après avoir découvert et suivi cette histoire sur une multitude de fronts j’ai très envie de connaitre la suite. D’autant plus que nous sommes, il me semble, à la croisé des chemins, une croisée qui peut bien se développer sur encore une bonne cinquantaine d’année…

Où irons-nous avec la surconsommation, finirons-nous par rallier l’humanité, par développer un modèle économique viable pour tous, comment allons-nous gérer la hausse de température du globe. L’humanité sera-t-elle décimer, entrera-t-elle en guerre ou fera-t-elle face à la musique unie dans l’adversité une fois pour toute?

Verrons-nous un jour cet avenir vert, rayonnant et urbain que beaucoup nous promettent? Je le souhaite pour mes enfants, pour l’humanité, mais plus que tout j’aimerais le voir!

Et les avancées en médecine régénérative? Et celles en intelligence artificielle? Et l’interface homme-machine? Etc.



Je ne sais pas si ce sentiment a été partagé par tous depuis que l’apparition de l’humain. Les grecs et les romains voulaient-ils connaitre la suite? Voyaient-ils le monde aller de l’avant, conscient qu’ils ne seraient pas là pour en voir l’aboutissement?

Moi, en tous cas, j’aimerais bien connaitre la suite, voir le monde évoluer… Peut-être qu’à l’image de la jeunesse où notre passage sur terre semble infini et celui de la mi-parcours où nous voudrions continuer de suivre l’évolution, durant les dernières années de vie nous finissons par trouver cette course historique bien pesante et inintéressante.

Honnêtement, j’espère rester jeune, le plus longtemps possible.

.jpm

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