13 juin 2013

Faudrait que

Je pense que j’ai fait une overdose de « faudrait que »… Mes huit années d’études universitaires combinées à un emploi à temps plein, à la vie de famille, à l’entretien d’une maison, à une mise en forme, à un blogue, etcetera, m’ont visiblement rentré dans le corps et dans l’esprit.

Je me suis rendu compte ces dernières semaines que j’avais une écœurite aigüe du « faudrait que ». Faudrait que j’étudie, faudrait que je fasse mon travail, faudrait que je tonde le gazon, faudrait que j’aille au soccer de mon fils, faudrait que je répare la champlure qui tourne trop, faudrait que je planifie les camps d’été, faudrait que j’aille grimper, faudrait que j’écrive sur mon blogue, faudrait que je prenne des vacances… Même ça c’était, et c’est encore un peu, une corvée.  J’ai eu trop de « faudrait que » à gérer.

Aujourd’hui j’ai l’immense chance de pouvoir me payer 4h de congé sans solde par semaine. À la fin de mon dernier cours au bacc je me suis fait une liste de projet que je voulais avancer durant l’été, un après-midi de congé à la fois. Je l’ai fait, un après-midi, puis un autre et au troisième j’ai bloqué – pu capable.

J’ai dû me rendre à l’évidence. Je devais me reposer faire ce qui me passait par la tête ou ne rien faire (mais ça ce n’est pas mon genre). Alors je me suis mis à lire, à flâner. Je suis allé grimper, prendre une bière, écrire et tranquillement je sens que ça revient, que le goût des projets va refaire surface un jour, d’ici quelques semaine, d’ici la fin de l’été, on verra.

Pour l’instant je prends ce 4h de congé comme il vient, je fais ce dont j’ai envie et je retrouve tranquillement le goût de faire ce que j’aime – une chose qui était presque devenu difficile.

.jpm

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