22 mars 2012

Dépôt du budget 2012-2013

Le dépôt du budget est toujours l’occasion pour les idéologues politique de taper sur leur clou préférer. Je n’ai pas encore trop lu ou entendu la droite, mais comme je suis prévoyant, je vous fais part de quelques remarques à l’avance…

Je voudrais tout d’abord vous signaler l’important travail d’illustration fait par le Journal de Montréal qui a mis en ligne une carte interactive qui détail l’ensemble des dépenses gouvernemental. Si la carte est objective, les petites capsules en « popup » le sont moins. Mais bon, quand ils soulignent qu’il entre annuellement 1.3G$ dans les caisses de retraite de l’État alors qu’il en sort 6.5G$ pour la même période, ils n’ont pas tort de dire qu’il y a un problème.

Je m’en voudrais de ne pas vous souligner l’excellent article de Ianik Marcil sur le sujet (et la carte) publié dans le Voir… Sa question finale est on ne peut plus pertinente.  « Où va nos impôts ? On s’en balance. La question importante c’est : Y vont-ils pour les bonnes raisons. » À lire donc.

Le graphique revenus/dépenses, que je vous offre via mon compte Google Docs, est tiré du journal Le Devoir. Il trace sommairement les entrées et les sorties d’argent de ce budget de 76 milliards de dollars. Dans ce graph, je tiens à souligner une seule chose. La contribution de l’ensemble des entreprises du Québec au trésor publique est de 4.6G$ alors que celle des sociétés d’État, dont les principales sont Hydro-Québec, Loto-Québec et la SAQ, sont de 4.9G$. Je sais bien, toutes les entreprises ne peuvent être étatisé, on se retrouverait vite dans un régime communiste, mais cessons également de dire que tout doit être privé pour être rentable!

Les plus vites de vos copains de droite (j’en ai aussi) vous objecterons vite que c’est au bout du compte nous qui payent le plus d’impôts (19G$) et que c’est grâce aux entreprises que nous avons une paye… Soulignez-leur le fait que les infirmières et les commis de la SAQ payent aussi de l’impôt et que si tout cela était privé, ils en payeraient certainement moins… « Ouais, mais au fond ça va revenir au même! » Euh, non, certainement pas, ne serais-ce qu'au niveau des décisions d'affaires.

Pour terminer, un petit truc dont vous risquez d’entendre parler et de voir : Le compteur de la dette du Québec. Un compteur du très objectif Institut Économique de Montréal (sic), qui inclus la dette du gouvernement, celle des municipalités et des entreprises du gouvernement… Un exercice qui donne de très gros chiffres mais auquel vous ne trouverai aucun équivalent canadien ou américain tout simplement parce que la dette américaine qui s’élève tout de même  à 15 000 G$ n’inclue pas tout ça.

.jpm

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